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16 avril 2009

Let's go to cuba

Une question est sur toutes les lèvres dans la plus grande île des Caraïbes. "Que se passera-t-il quand les Américains nés aux Etats-Unis pourront venir faire du tourisme à Cuba et qu'ils envahiront les villes de l'île ?" Car si le gouvernement de Barack Obama met réellement fin aux restrictions sur les voyages de ses ressortissants à Cuba, le pays pourrait recevoir, dès la première année, au minimum 1,5 million de touristes américains. "Quelles seront les conséquences sur la société cubaine ? ; La pureté de la Révolution s'en trouvera-t-elle affectée ? ; Les bénéfices l'emporteront-ils sur les problèmes ?" Autant de questions qui ne trouvent pas de réponse, pas plus dans les couloirs du Palais de la révolution qu'à la direction du Parti communiste cubain (PCC), moins encore dans les rues de La Havane.

Courrier international, 9 avril

15 avril 2009

52ème

Cinquante deuxième à venir que m'apporteras tu cinquante et unième révolue qu'en retiendrai je hauteur basse de l'âme grandeur et décadence vicissitudes de l'instant illusions déçues ou pas encore de moins en moins de virgules pas de points je n'en veux pas phrases mots discours palabres rouler dans le verbe enroler dans le sourire pester reconstruire quand même regarder passer les trains tenter de les dévier de redresser leur course folle trains de l'enfer fumée dérisoire ça brûle que faire une goutte d'eau n'y fera rien à moins que je ne sais pas peut être que pourquoi pas Cinquante et un de quoi aller de l'avant ne pas baisser les bras mais ne pas s'épuiser à pester contre les murs vivre aimer donner recevoir jouer des coudes se débattre tomber là las décompenser se ressourcer entendre voir humer sentir ressentir exprimer rester partir revenir Cinquante deuxième à venir que me réserves tu non ne me le dis pas à moi de te construire de jouer des coudes vivre pester humer me débattre construire aimer.

Xavier, 15 avril 2009

14 avril 2009

Coup de gueule

Pfff.....

09 avril 2009

Saveurs du soir

Promenade du soir. Sentir les muscles travailler. Pourquoi broyer du noir ? Chaleur tropicale moribonde. Esprit vagabonde. Un chien. Loup pas loup. Yeux félins. Tranquille suiveur. Compagnon filou. Regard happeur. Montée au clair de presque crépuscule. Saveurs du soir.

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05 avril 2009

Dérive de l'hôpital

L'hôpital public est en dérive, situation induite par l'évolution en sourdine des dispositions depuis l'avènement du gouvernement actuel. Est il encore permis de ne pas être inquiet, devant une évolution qui ne pêut que s'aggaver avec le passage de la loi HPST, dont on fait si peu de cas actuellement, mais qui est un signe important de dérive de la société publique et de l'aggravation des inégalités. Nous dérivons, nous régressons, il faut résister continuer malgré tout.

Ci dessous le point de vue d'un médecin hospitalier (Christophe Trivalle, hôpital Paul-Brousse) qui rend bien compte de la situation .

Pendant longtemps, le travail des médecins à l’hôpital a consisté à soigner les malades de leur mieux, à faire de l’enseignement pour les jeunes médecins et soignants, et un peu de recherche lorsque c’était possible. Depuis les années 2002-2003, les choses ont changé. On a arrêté de parler de malades, pour ne plus penser qu’en termes d’activité, d’objectifs, d’efficience, d’indices de performance.
Avec le nouveau projet "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST) et le regroupement des hôpitaux, il n’est question que de
"maîtrise des coûts de production" et de "positionnement face à la concurrence", comme si la santé pouvait se négocier en parts de marché. Il n’est plus jamais question des malades ni de la qualité des soins. Notre travail n’est plus de soigner mais de remplir des lits ! Les médecins sont devenus des gestionnaires qui doivent rentabiliser au mieux chaque malade.
Comment est-on passé de l’hôpital "service public" à l’"hôpital entreprise" ? La réponse est simple : en appliquant au système de santé français les méthodes utilisées en Amérique du Nord depuis les années 1980, et en particulier la tarification à l’activité (T2A), qui a entraîné un changement majeur dans le fonctionnement de l’hôpital. A chaque pathologie correspond un code qui permet de regrouper les patients par un logiciel en
"groupes homogènes de séjours (GHS)". A chaque GHS correspondent une durée "idéale" de séjour et une tarification. Un séjour trop court ou trop long équivaut à une perte financière pour le service, car l’hôpital est payé après la sortie du malade en fonction des codages.
Ce système est responsable depuis sa mise en place d’une multiplication des séjours, d’une incitation au tri des malades et d’un transfert trop rapide en soins de suite alors que le diagnostic n’est pas fait et le malade toujours instable. Malgré les dangers de ce système dénoncés par de nombreux médecins, le financement des hôpitaux est quand même passé en 100 % T2A en janvier 2008, sans qu’il y ait jamais eu d’étude sur les conséquences que cette course à l’activité pourrait avoir pour le service public. Dans un avenir proche, la T2A devrait aussi concerner, en plus du court séjour, les soins de suite et la psychiatrie.
Pourtant, les dérives de ce type de tarification ont bien été signalées. Ainsi, dans un avis du Comité national d’éthique du 7 novembre 2007, il est noté que la situation de l’hôpital
"a pour conséquence de déboucher sur un primat absolu donné à la rentabilité économique, au lieu de continuer à lui conférer une dimension sociale". Et que la T2A "s’adapte mal à la prise en charge des maladies chroniques, des soins de suite, des soins palliatifs, des personnes âgées ou des enfants malades, ou encore à la reconnaissance des actions de prévention, car elle ne prend pas en compte le temps passé auprès du malade pour l’écoute et l’examen clinique approfondi". De même, le rapport du député UMP André Flajolet d’avril 2008 signale que la T2A a aggravé les inégalités de santé avec "un risque de dérive de l’activité dans les hôpitaux au regard des besoins réels de santé de la population et des personnes les plus fragiles".
L’exemple le plus absurde de l’utilisation de la tarification à l’activité est son application aux soins palliatifs, dont la spécificité de la prise en charge est que la durée de séjour et le volume de soins nécessaires sont très hétérogènes. Du fait de la T2A, les unités de soins palliatifs sont obligées de trier les malades pour ne prendre que ceux dont l’espérance de vie est supposée être supérieure à 2 jours et inférieure à 35 jours ! Tous les autres sont refusés. Pour faire face à ce système absurde, ces services sont obligés de transférer ces malades en fin de vie dans un autre service avant de les reprendre !
Selon Martine Aoustin (directrice de la mission T2A au ministère de la santé) une nouvelle classification est en cours d’élaboration, qui
"devrait en partie améliorer la situation". Mais en toute logique, en ce qui concerne les soins palliatifs, il ne devrait pas y avoir de tarification à l’activité ni de durée minimum ou maximum de séjour. En effet, comment peut-on à la fois promouvoir les soins palliatifs et permettre leur tarification à l’activité ? L’absurdité du système a encore été aggravée par la mise en place des pôles et des chefs de pôle. Ces "supermandarins" sont plus des chefs d’entreprise que des médecins. Avec la délégation de gestion, ils doivent s’occuper de tout et faire des choix : quelles chambres vont être repeintes cette année ? Peut-on remplacer l’appareil à ECG qui ne fonctionne plus, ou faut-il acheter des appareils à tension ? Quels postes faut-il supprimer pour répondre aux plans d’économie ?
On voit bien les dangers d’un tel système : si les dépenses ne peuvent que progresser chaque année, les recettes ne peuvent augmenter qu’en faisant de plus en plus d’activité. On en arrive à sélectionner les activités rentables et à trier les malades. Le système ne fonctionne plus sur des critères médicaux, mais sur des critères économiques. Même les présidents des comités consultatifs médicaux de l’APHP, qui ont pourtant soutenu la mise en place de cette nouvelle "gouvernance", ont fini par s’en rendre compte, et ont envoyé en novembre 2008 une lettre ouverte à Mme Bachelot :
"La place n’est plus aux réorganisations et regroupements médicalement utiles et intelligents, aux investissements sur des projets prometteurs, la place est aux économies à court terme et à tout prix, soumises à une vision financière la plus drastique qui soit".
Par ailleurs, la T2A est un système faussement libéral, car c’est un système bloqué : lorsque les volumes globaux d’activité augmentent plus que prévu, les tarifs baissent ! Au final, tout le monde est perdant, ceux qui ne font pas assez d’activité et ceux qui en font plus que prévu. Avec la tarification à l’activité, l’hôpital est en train de devenir fou : d’un côté, il doit exploiter les séjours avec un codage le plus rentable possible, de l’autre la Sécurité sociale multiplie les contrôles pour essayer de payer le moins possible en revoyant à la baisse tous les codages ! Les seuls emplois créés sont des postes de codeurs à l’hôpital et d’inspecteurs à la Sécu, alors que l’hôpital manque de soignants auprès des malades. Il est urgent d’arrêter ce processus, de supprimer la T2A ou, à défaut, de la repasser à 50 % en la réservant au court séjour médical et à la chirurgie.

Sauver l'hôpital public

31 mars 2009

La Cheminante

La naissance d’une nouvelle maison dans le paysage éditorial est toujours un bonheur... Et la première signature d'un de ses auteurs à Paris aussi ! Si vous passez par là, je suis sûr que vous ne le regretterez pas.

 

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19 mars 2009

La Vague

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Est il encore possible de virer vers un régime totalitaire ? Bien sûr et bien naïf celui qui croirait en la disparition de ce risque majeur inhérent à toute société humaine. Ce film allemand de Dennis Gansen décortique avec brio la mécanique autocratique et les rouages de l'entrainement des individus et des foules. Film édifiant qui nous rappelle à la vigilance dans une société dont les écarts se creusent.

17 mars 2009

Irma

Une découverte, et j'adore. Une jeune chanteuse africaine qui s'est fait connaitre en quelques jours sur internet.

 

15 mars 2009

La ville

Cette fois ci les visiteurs n’avaient rencontrés ni parlé à personne. Certains les avaient vu fuir pendant l’incendie. Les discussions allaient bon train à Bras Sec sur les raisons d’un tel acte, et sur les implications d’une telle évolution quant à l’avenir. Ceux de Bras Sec qui avaient l’habitude de se rendre à la ville pour vendre leurs produits au marché forain émettaient leur opinion sur l’état actuel de la société qu’ils observaient là-bas. Les marcheurs-marchands de Bras Sec répétaient à cette occasion la crainte qui les animaient depuis un certain temps déjà. Pendant combien de temps pourraient ils continuer à se rendre dans cette ville devenue de plus en plus dangereuse et invivable à leurs yeux ? En attestaient le nombre croissant de ceux qui la fuyaient, de ceux qui avaient choisis depuis longtemps de reconstruire autre chose après la désertification des campagnes hâtée par la folie des hommes et par les catastrophes naturelles du siècle dernier.
D’autres atténuaient le discours pessimiste, soulignant les incertitudes quant aux instigateurs inconnus du feu. Et puis cet incendie pouvait après tout être naturel étant donnée la conjonction d’un fort vent et d’un soleil puissant quand s'atait déclaré l'incendie. Et puis, tout n'était pas si noir que ça à la ville. La disparition des contacts avec la métropole lointaine qui avait trop à faire avec ses propres problèmes, avait mis en place des communautés de citoyens de mieux en mieux ancrées et développant non seulement l’entraide à l’intérieur de la ville, mais aussi les échanges avec le reste de l’île, notamment l’est, resté moins isolé géographiquement. Des contacts commençaient même à se refaire avec les autres îles de la région par voie de mer, puisque d’avions il n’était plus question. Ces dernières paroles plutôt rassurantes avaient permis de rasséréner quelque peu Rose-Améline qui avait commencé par imaginer son frère Amilcar aux proies des plus infâmes individus, dans un univers fantasmagorique fait plus de monstres faméliques que de créatures accueillantes et dévouées ...

 

L'incendie

14 mars 2009

Amplification médiatique

Une des caractéristiques de nos temps modernes est l'amplification médiatique créée à partir d'un évènement. Certes il est bon que les choses soient dires, que l'on soit informé, que les choses qui se passent puissent être portées à la Connaissance. Mais... Ne doit on vraiment ne mettre en valeur que les évènements qui se vendent ? Doit on continuer à favoriser une sélection des évènements sur une base quelque peu orientée par le besoin de consommation, par la nécessité de production ? Et surtout, continuer à contribuer à la surenchère amenant à la violence ? Il faut que les choses soient dites, il faut que les aberrations soient sues, soient discutées. Il faut faire réellement arrêter la régression, l'évolution vers l'accroissement des inégalités. Mais avec quels moyens ? Est ce constructif ? Pourquoi doit on en arriver à de telles contradictions ?

http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2009/03/10/une-ma...

13 mars 2009

Cuba

 

Non je ne suis jamais allé à Cuba non je n'ai jamais flâné sur le Malecon jamais franchi le seuil de la Bodeguita del Medio goûté aux saveurs cubaines parcouru les rues aux accents suaves rencontré les regards des cubains rêvé aux accents chaloupés

Mais j'irai

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10 mars 2009

Hiver lointain

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Arbres nus froid vif dénuement des sens esprit en errance pieds dans les feuilles tombées à l'automne printemps qui pointe premiers bourgeons des marroniers fleurs de fin d'hiver ciel bleu terne limpide gel du matin pensée vagabonde présent passé à venir instants temps se poser repartir.

Là bas dans le Nord, 1er février 2009

08 mars 2009

Syngué Sabour

Avec retard j'ai lu et découvert le Goncourt. Syngué Sabour, Pierre de patience. Pierre à laquelle on raconte tout, on dévoile ses pensées et secrets intimes, libération de l'enfoui, de l'enfance à la femme soumise et mère. Mais la Pierre, le synguè sabour, est humain, c'est le mari, blessé immobile yeux ouverts ne parlant plus après une balle reçue en bon guerrier. La femme se libère lui parle laisse couler ses sentiments ressentiments. Entend-il, comprend-il ? Parole d'une femme, temps de guerre. Quelque part en Afghanistan.

8 mars, journée internationale des femmes.

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07 mars 2009

Suite Habana

Pour ceux qui ne connaissent pas Cuba, ou ceux qui la connaissent, ceux qui en reviennent, ceux qui en rêvent.

Pour ceux qui ne connaissent pas Fernando Perez : Suite Habana, fresque de La Havanne dont vous vous souviendrez

A voir, sans modération, à déguster, à vivre.

Moi aussi, j'irai à Cuba, c'est sûr ...

 

 

28 février 2009

Séraphine

Séraphine, un bijou de film dont on ne sort pas indifférent ni indemne. Il était passé en Art et Essai, en avant première il y a quelques mois. J'avais gardé la note en reéserve, mais pas pris le temps de la remplir pour la publier. Il y avait peu de monde dans la salle ce dimanche là, comme souvent pour les séances Art et Essais. Les gens préfèrent la télé ou les grands complexes qui diffusent les grands films adoubés par la presse. Heureusement, les Césars sont passés par là. Séraphine va faire partie maintenant de ces films que l'On va voir. Tant mieux. Mais ça va surtout profiter encore et encore aux grandes chaines de vendez moi que je consomme, et pas à ceux qui ont le courage de faire découvrir et de tenter de faire survivre autre chose. S'il vous plait boudez les grands complexes, allez dans les petites salles Art et Essai, boudez les Virgin, Fnac et autres grands machins, poussez la porte de la petite librairie qui nous déniche quelques bijoux merveilleux inconnus du "Grand Public".

23:01 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : cinema, art, vive la vie